La foule en mouvement dessine l’oubli et la précipitation d’un quotidien commun. Elle se vit et s’altère mais ne s’apprécie ni ne se considère. Sur elle, mon regard — plan américain depuis un soupirail — s’arrête puis s’étourdit, percevant, au delà des physionomies, le rythme cellulaire et la pulsation placide de l’existence, la trace embrumée de nos haltes, l’écho fantomatique de tous nos déplacements.